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Viticulture et vinification avec phyto, c'est NON !

 

La viticulture conventionnelle est parmi les plus polluantes des activités agricoles

En France, les viticulteurs utilisent 20% des pesticides vendus et n'occupent que 3 % de la surface agricole française»

La vigne est une plante très sensible à l'humidité. Cette humidité favorise le développement de champignons (mildiou, oïdium, black rot …). En préventif, les viticulteurs conventionnels utilisent pesticides et fongicides sans vergogne.

L’utilisation des pesticides dans les vignes entraîne une pollution des sols et des eaux, et un appauvrissement de la biodiversité.

Plus on traite les sols et plus ils nécessitent d'interventions pour demeurer dans un état acceptable et productif.

 

L’agence nationale française de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), a ainsi publié un rapport nommé Phytoner en 2012, où elle présente les résultats d’une grande étude menée entre 1997 et 2009 sur les effets de l’exposition professionnelle aux pesticides.

 

Cette étude d’envergure se poursuit, notamment pour étudier l’apparition de maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson.

Du côté des  méchants, on nous parle des efforts qui ont été faits pour réduire les pesticides dans tous les produits agricoles.

En 2008, l’Union Européenne a réduit de 700 à 300 le nombre de produits phytosanitaires autorisés.

300 ?

Palissage et impact environnemental du vin

Une étude menée par le Journal of Cleaner Production a ainsi tenté de faire une approximation de l’impact environnemental du vin tout au long de sa chaîne de production.Résultats ? Contre toute attente, les chercheurs ont constaté que la fabrication du support sur lequel la vigne repose (constitué de pics de bois et de fil de fer) représente jusqu’à 50% de la toxicité induite par la vigne sur l’éco-système, à cause entre autre du traitement des poteaux de bois à l’aide d’arséniate de cuivre chromé, produit extrêmement toxique, et désormais interdit dans de nombreux pays.

https://www.dahu.bio/films/zero-phyto-100-bio/presentation

https://www.dahu.bio/films/la-clef-des-terroirs/presentation

https://www.dahu.bio/films/insecticide-mon-amour/presentation

Définition du soufre

Le dioxyde de soufre (synonymes : anhydride sulfureux, SO2, sulfite, bisulfite, oxyde sulfureux) est un gaz de formule chimique SO2, c’est-à-dire qu’il comporte un atome de soufre et deux atomes d’oxygène. C’est un additif alimentaire qui, du fait de ses propriétés, est largement utilisé en œnologie tout comme dans l’ industrie agroalimentaire en général (fruits secs, charcuteries, moutarde, préparations culinaires pré-emballées, crustacés, céréales) ou dans l’industrie chimique.

L’utilisation du soufre

en œnologie

Le dioxyde de soufre est utilisé en œnologie principalement du fait de ses différentes propriétés :

  • Antiseptique : il a une action contre le développement des microorganismes (sélection des microorganismes avant les fermentations, opposition au développement des microorganismes pendant la conservation (lutte contre le développement des bactéries lactiques, des bactéries acétiques, des levures (pouvant provoquer la refermentation des vins doux), des Brettanomyces (pouvant former des phénols volatils tels que le éthylgaïacol) et des altération bactériennes telles que les maladies de la graisse, de la tourne ou de l’amer).

  • Antioxydant : il a une action de combinaison de l’oxygène dissous et permet notamment d’éviter – à l’extrême – la maderisation du vin. Il préserve les vins d’une oxydation trop intense des composés phénoliques et de certains éléments de l’arôme favorables au développement des qualités sensorielles au cours de la conservation. Cette propriété est à mettre en relation avec sa capacité à combiner l’éthanal, molécule produite dans le vin notamment en cas d’oxydation.

Ainsi un sulfitage pourra être effectué à ces différents moments:

  • à la vendange

  • à la réception de la vendange

  • au pressurage

  • à l’encuvage

  • au mutage dans le cas des vins doux

  • à la fin de la fermentation alcoolique

  • à la fin de la fermentation malolactique

  • durant l’élevage, la conservation et le stockage du vin

  • avant le conditionnement

Zinzin a du PIF, elle vous propose sa sélection de vins propres et bons, libres et fougueux, abordables et bien emballés !

Du mardi au vendredi, de 10h à 19h, le samedi de 10 h à 14h et les VendrediZin jusqu'à 22h.

Une Piferie, c'est un magasin de Pif

Viticulture et vinification naturelle, c'est OUI !

 

Il existe les vins issus de l’Agriculture Biologique, Biodynamique (Demeter), Nature & Progrès… qui possèdent leur charte au niveau National et Européen avec leur logo, leurs contraintes et leurs permissions.

L’Association des Vins Naturels (www.lesvinsnaturels.org), regroupe une cinquantaine de vignerons membres et qui ont définis entre eux un cahier des charges qu’ils se doivent de respecter :

  • Une culture bio ou biodynamique à la vigne

  • Des vendanges manuelles

  • Utilisation des levures indigènes pour la fermentation (levures présentent naturellement sur la baie des raisins)

  • Aucune utilisation de techniques « brutales » pour le vin (osmose inverse, flash pasteurisation…)

  • Aucun intrant œnologique lors de la vinification à part pas ou peu de soufre (sulfite) ajouté.

Le sulfite ne doit être utilisé :

  • pour les rouges et effervescent que de : 0mg/l à 30mg/l maximum (contre 150 mg/l autorisé par l’E.U)

  • pour les blancs que de : 0mg/l à 40mg/l maximum (contre 200mg/l à 400mg/l autorisé par l’E.U)

A savoir que d’autres vignerons que ceux présent dans cette association ont la même démarche. Il faut également savoir que si le vin, comme tout autre produit agro-alimentaire, se retrouvait dans l’obligation d’indiquer la liste des ingrédients sur la contre-étiquette, beaucoup de bouteilles n’auraient pas la place de tout inscrire… Une cinquantaine de produits sont légalement autorisés à être ajouté, pour permettre aux vignerons de modifier leur vin.

Initiation œnologie "vins vivants"

le 23 / 11 /2017

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